Un événement crucial de la course à la présidentielle américaine se déroulera cette semaine: Kamala Harris et Donald Trump croiseront le fer dans un débat mardi diffusé sur la chaîne ABC.
Pendant ce temps, un sondage The New York Times/Siena College, paru dimanche matin, montre que l’ancien président Donald Trump devance Kamala Harris, à 48% contre 47 % dans les intentions de vote.
Les appuis à la candidate démocrate commencent-ils à plafonner?
Écoutez Guillaume Lavoie, membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand, spécialiste de la politique américaine, réagir.
«Il y avait des raisons pourquoi il y avait des hésitations sur Kamala Harris. On la connaît peu. Son passage comme vice-présidente, ça n'a pas été si glorieux que ça. Et je le répète, son adversaire numéro un dans cette campagne, ce n'est pas Donald Trump, c'est elle qui. Il y a quatre ans, elle a pris un paquet de positions hors du centre, beaucoup plus campées à gauche parce qu'elle était dans une chefferie d'un parti qui dérapait à gauche pour le financement de la police, contre la fracturation hydraulique, contre l'assurance privée en santé et une certaine main molle sur l'immigration. Eh bien, elle manque peut-être de temps pour se réinventer politiquement.»