170 millions de dollars sur quatre ans. C'est le montant qu'ont coûté les indemnisations de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) lors d'accidents de voiture impliquant de l'alcool au volant au Québéc.
Selon Monsef Derraji, le Québec devrait s'inspirer de l'Ontario et de la Colombie-Britannique en adoptant des mesures plus sévères quant à l'alcool au volant.
Écoutez Monsef Derraji, porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable aborder le sujet au micro de Luc Ferrandez.
«Je mène ce combat premièrement parce que je suis docteur en santé publique. La science est pour le 0.5 et on a vu des résultats probants par rapport à l'alcool au volant, en ce qui concerne la Colombie-Britannique et l'Ontario, où eux, ont décidé de mettre des mesures administratives entre 0.5 et 0.8. Vous avez suivi le débat les dernières semaines. Ce sont les arguments scientifiques, les arguments du coroner, les arguments des services de police. Et il y a un élément qui m'a interpellé, c'est que tous ces accidents, le contribuable québécois, ceux et celles qui nous écoutent aujourd'hui, va contribuer à payer ces indemnités.»