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Il manquerait plus de 12 000 travailleurs

Un projet d'immigration permanente pour les travailleurs de la construction?

Un projet d'immigration permanente pour les travailleurs de la construction?
Gabriel Nadeau-Dubois / Jacques Boissinot / La Presse Canadienne

Alors qu'il manquerait actuellement plus de 12 000 travailleurs dans le secteur de la construction, Québec solidaire propose de lancer un programme pilote d'immigration permanente pour attirer des candidats à l'immigration dans ce secteur.

Écoutez le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, aborder avec Patrick Lagacé la pénurie de main-d'œuvre dans la construction qui contribue à la crise du logement au Québec.

Il propose un programme pilote d'immigration permanente pour attirer des travailleurs dans ce secteur en s'inspirant du succès des programmes similaires entre autres dans le secteur des technologies, de l'intelligence artificielle et pour les préposés aux bénéficiaires.

«Avoir sa résidence permanente, ça peut prendre un an et demi, ça peut prendre deux ans... c'est compliqué. Nous, ce qu'on propose, c'est une voie rapide, en bon français: un "fast track" pour que les personnes qui travaillent dans l'industrie de la construction aillent un accès plus rapide à la résidence permanente! Autrement dit, on crée comme un incitatif pour les personnes immigrantes à venir travailler dans le domaine de la construction. Ça a marché pour les préposées aux bénéficiaires, on pense que ça peut marcher dans l'industrie de la construction.»

Gabriel Nadeau-Dubois réagit aussi au discours du Parti québécois sur l'indépendance, critiquant le ton qu'il juge pessimiste et non mobilisateur pour la jeunesse, tout en reconnaissant la fragilité de la nation québécoise.

«De dire par exemple qu'après 2030, si ce n'est pas le Parti québécois qui est élu et qui fait un référendum, qu'après cette date-là, c'est la disparition assurée. Je ne suis pas d'accord avec ça! L'histoire du Québec, c'est une longue histoire, oui, de lutte, de résilience. Le peuple québécois a eu des hauts et des bas. Son destin demeure incertain. Et c'est vrai que tant qu'on n'aura pas de pays, il y a une inquiétude qui est légitime sur l'avenir du français, sur l'avenir de la culture québécoise en Amérique du Nord. Mais de là à dire que notre culture est à l'article de la mort et qu'après 2030, c'est la disparition, si on ne suit pas le plan de masse du Parti québécois, moi, je ne suis pas là.»

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