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Tour de table: vers un troisième référendum?

Tour de table: vers un troisième référendum?
Parti québécois / La Presse Canadienne

Paul St-Pierre Plamondon promet la tenue d’un référendum s’il est élu. Selon lui, si le résultat est non, les Québécois risquent de disparaître

Comment les collaborateurs de Luc Ferrandez perçoivent-ils la possibilité d'un nouveau référendum au Québec?


Écoutez le tour de table en compagnie de Geneviève Pettersen, Marie-Eve Tremblay, Jeremy Filosa et Philippe Léger à ce sujet.

«Je pense que le mot vague est tout à fait indiqué pour parler du nationalisme au Québec. Moi, je me rappelle en 1995 le référendum organisé par Jacques Parizeau. Moi, j’avais 13 ans. Évidemment, je ne pouvais pas voter, mais tu parles d’un mouvement. Puis, il y a aussi un effet de mode, c’est mal choisi, mais moi je le vivais vraiment comme ça. Tu étais cool si tu étais dans le camp du oui. Ça offensait profondément mon père qui était un féru fédéraliste qui votait libéral depuis Mathusalem. Puis, j’avais volé une pancarte tu sais, il y avait des pancartes pour le oui du monde. Donc j’avais volé cette pancarte avec la grosse fleur blanche. Je ne sais pas si vous vous en rappelez. Puis, j’avais affiché ça dans ma chambre, ça avait créé une crise familiale, mais après, on dirait que mon désir d’indépendance s’est étiolé. Peut-être avec l’âge adulte. Puis aussi parce que je pense que, comme la majorité des Québécois, il y a eu les déclarations de Monsieur Parizeau sur le fait qu’on avait perdu le vote à cause des communautés culturelles.»

«La première chose, on dit aujourd’hui: ah, c’est la dernière chance, ça va être la dernière chance. Je ne sais pas pourquoi on dit ça. Je veux dire, qu’est ce qui nous dit que dans 20 ans, dans 30 ans, il n’y en aura pas un autre? On ne le sait pas. La vie change, les coutumes changent, les habitudes changent. Mais la question importante, le vote ethnique et ça, non. Mais c’est vrai, c’est ça la question selon moi, c’est que là, depuis 20 ans, 30 ans, ceux qui sont rentrés au Québec, ce sont des francophones, ce sont des Français, des Marocains, des Libanais, des gens de toutes sortes de cultures, des Haïtiens qui sont entrés ici, qui sont des francophones. Mais sont-ils des souverainistes? Ont-ils ce désir-là, eux, de voir le Québec se séparer ou est-ce qu’ils se sentent bien et à l’aise en tant que Canadiens et bien au Canada. Et la réponse, je ne la connais pas. Je ne le sais pas, mais j’ai comme l’impression que je penche vers le côté du fait que la majorité d’entre eux ne seront pas nécessairement pour la souveraineté. 

«Quand on analyse le vote des immigrants de deuxième ou troisième génération, c’est sûr qu’il y a une propension à voter, notamment pour des partis un peu plus fédéralistes, mais ça tend à diminuer de plus en plus. Quand, par exemple, un fils d’immigrants, de deuxième ou troisième génération passe par l’école francophone à un entourage qui est tout à fait avec des Québécois. Peu importe la façon dont on le défini, il tend à avoir un comportement politique qui est comme ceux qu’on pourrait dire des natifs ou de souche, peu importe, c’est quoi le qualificatif, ça tend à se ressembler, peu importe quand les générations (...) J’ai de la misère à reprocher à un politicien d’être clair sur ses convictions. Le Parti québécois, qu’est ce qu’il dit? Essentiellement, il dit moi, j’ai une solution à nos problèmes, c’est l’indépendance du Québec.»

«J’ai eu des discussions avec des gens issus de l’immigration de deuxième, troisième génération, puis ils sont arrivés au Canada, puis ça, là, ça persiste. C’est le papier d’immigration, c’est quand même le Canada qui reconnaît la citoyenneté. Puis ça, j’ai l’impression qu’il y a une très grande reconnaissance envers le pays.»

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