Pour plusieurs élus de Gatineau, il est trop tôt pour se prononcer sur l'avenir des zones inondables de Gatineau.
Selon un rapport confidentiel d'experts, dont Le Droit a obtenu copie, des décisions devront être prises d'ici 3 à 5 ans allant peut-être jusqu'à exproprier des citoyens.
Oeuvrant dans un quartier à risque d'inondation, le conseiller de Pointe-Gatineau, Mike Duggan, voulait des informations de ce rapport depuis un an et demi.
Il déplore d'apprendre tout cela dans les médias, mais il compte bien se battre pour ne pas laisser des espaces abandonnés.
Je veux garder ces espaces pour un développement humain. Modifier les codes pour permettre certains usages dans les zones qui sont un peu plus vulénrables. Peut-être pas de lits, mais de regarder des options commerciales ou industrielles.
Les détails de ce rapport préliminaire doivent être présentés aux élus d'ici la fin de l'année.
Le président du comité exécutif Mario Aubé et le maire Daniel Champagne reste prudent.
Gérer le risque au lieu des probabilités
Le gouvernement a annoncé qu'il veut gérer le risque de façon plus global. Donc, ça impose de se dire comment on va mesurer ce risque là, comment on va l'analyser. Donc, la raison d'être de cette étude là, c'est de contribuer à la réflexion sur comment on peut évaluer le risque quand on tient compte d'autres choses que la probabilité que ça se produise.