Écoutez Jean-Luc Brassard, avec Luc Ferrandez, alors qu'il aborde l’anniversaire des 30 ans de son passage à Lillehammer, en Norvège, alors qu’il remportait la médaille d’or aux Jeux olympiques. C’était le 16 février 1994.
Jean-Luc Brassard souligne tous les efforts des athlètes.
«Ça reste des bons souvenirs, évidemment, mais c'est tellement plus difficile que ce que les gens voient à la télévision», dit-il.
«Et je pense que c'est quelque chose qu'on peut facilement s'imaginer. Mais tout de suite, il y a des abréviations qu'il faut aussi mettre au clair. Lorsque les journalistes parlent qu'un athlète fait preuve d'un calme olympien ou qu'une personne fait preuve d'un calme olympien, ben, c'est pas vrai...
«Tous les athlètes, en fait, sont davantage pétrifiés que calmes et on est tous extrêmement nerveux. C'est juste que ce n'est pas de la nervosité où on va nécessairement, si je peux me permettre le mot anglais, de shaker. On ne va pas vibrer, c'est pas visible, mais à l'intérieur, on est vraiment tourmenté. Il y a beaucoup, beaucoup de doutes même, je pense.»