La COP 28 s’ouvre jeudi à Dubaï, un lieu qui est loin d’être un modèle environnemental. Que connaît-on de cette ville des Émirats arabes unis?
Dinu Bumbaru, directeur des politiques pour Héritage Montréal est au micro de l’animateur Luc Ferrandez. Il œuvre pour le patrimoine à Montréal et à l'international depuis 39 ans.
Il est présentement à Dubaï. Il soutient que ces rencontres permettent de se renseigner sur les erreurs d'autrefois ou les idées ingénieuses des autres pays.
«Chaque année, ici à Dubaï, ils ont une design week. Le design est un assaisonnement qui convient bien à toutes sortes de situations. Et dans le cadre d'un des séminaires qu'il y avait là, quelqu'un avait rappelé que les trottoirs ne sont pas raccords, ici. On s'imagine quand on voit des photos de Dubaï en l'an 2000 ou en l'an 90 et c'était pratiquement que du sable. Maintenant, il y a deux ou 3 millions de personnes qui habitent ici. Donc la vitesse à laquelle ça s'est produit est absolument impressionnante. Et ça s'est fait à une époque où on disposait d'urbanistes, d'ingénieurs en transport collectif et ils sont dotés de tous les moyens. La panoplie de la piste cyclable, les Bixi électriques sont à Dubaï, il ne faut pas oublier ça. Métro automatisé aussi.»