Ce jeudi 23 novembre, ce sont près de 600 000 travailleurs de la fonction publique qui prennent part à la grève.
Écoutez Christian Dufour, politicologue, et Jacques Létourneau, ex-chef syndical en discuter avec Nathalie Normandeau.
«Les travailleuses et travailleurs ont quand même des niveaux de dettes qui sont quasi record au Québec et au Canada. Donc je me disais: "J'ai hâte de voir comment les gens vont répondre" et c'est 95 % des votes de grève. Et en ce sens, moi, je trouve que ça envoie un message fort, qu'il y a encore de la place pour justement des manifestations collectives pour être capable de changer à la fois la condition des travailleurs et de changer quelques affaires dans la société qui ne tourne pas rond», souligne d'abord Jacques Létourneau.
«Moi, ce qui me frappe là dedans, c'est que c'est vrai que les syndiqués ont voté très majoritairement pour la grève, mais il y a un appui très fort de l'opinion publique aussi pour le mouvement syndical», souligne Christian Dufour.
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