Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, rencontrait, lundi, les patrons des cinq plus grandes chaînes d'épicerie du pays pour trouver une solution au prix du panier d’épicerie qui ne cesse de monter.
Au micro de l'animateur Patrick Lagacé, Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé, porte-parole du Bloc québécois en matière d’agriculture et vice-président du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire, est en ondes pour discuter du sujet.
Lorsque les PDG des géants de l'alimentation se sont présentés en comité parlementaire, au mois de mars, à Ottawa, avait-on l'impression qu'ils avaient profité de la pandémie et de l'inflation pour s'enrichir?
«Notre conclusion: c'est qu'on n'a pas les chiffres. Et c'était très difficile d'avoir les chiffres détaillés des marges de profit. Ce que les PDG des entreprises nous répondaient, c'est que l'augmentation des profits provenait de la pharmacie. Sur les produits d'épicerie, ils ne prenaient pas plus que d'habitude.»
«Sauf que quand on leur demandait quels sont les détails, on nous répondait qu'on était en concurrence et qu'on ne pouvait pas dévoiler ces chiffres.»
«Cinq joueurs - Walmart, Costco, Metro, Empire (Sobeys), Loblaw (Provigo) - contrôlent 80 % du marché... J'évalue que c'est un oligopole ce marché-là.»
On écoute Yves Perron...