Certains chroniqueurs de La Presse auraient une «prime notoriété» qui dépasse les salaires prévus à la convention collective. Mais qu’est-ce que la «prime notoriété»?
Écoutez Pierre-Yves McSween expliquer au micro de Philippe Cantin cette prime qui existe aussi dans le domaine des finances. Il parle alors de gens dans le milieu du travail qui ont une rémunération supérieure basée sur leur notoriété, leur valeur marchande et leur performance.
«Je vais appeler ça la prime de rétention, parce que dans le fond, pourquoi tu réussis à négocier une prime ou une rémunération supplémentaire à ton voisin? C'est parce que si tu pars, tu enlèves de la valeur à ton employeur ou tu vas en donner aux concurrents ou tu es difficile à remplacer et donc c'est une prime de rétention, c'est de la sémantique.»
Selon lui, à Radio-Canada, un lecteur de nouvelles, en fonction de sa notoriété, est mieux payé, que Sophie Thibault est bien payée chez TVA, que Gino Chouinard, à Salut Bonjour aussi. Il ne comprend donc pas pourquoi certains sont froissés de cette nouvelle.
Autre sujet abordé dans cette chronique :
- Les données sur l’inflation nous parlent selon le chroniqueur