C'est Sophie Durocher, chroniqueuse pour le Journal de Montréal, qui a rédigé en 2005 la biographie de Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l'âge de 89 ans.
Dimanche au micro d'Élisabeth Crête, elle raconte son amitié de 20 ans avec ce grand homme de musique.
«Je suis choyée que Jean-Pierre ait accepté de me faire entrer dans son intimité. Parce que, quand on écrit la biographie de quelqu'un, on va vraiment fouiller dans ses tiroirs. Et comme Jean-Pierre c'était un charmeur, et avec tout le monde, ça a cliqué entre nous.»
Elle discute également de ce que retiennent généralement ceux qui ont eu l'occasion de connaitre ce monument de la culture québécoise, qu'elle qualifie comme un «mélange de profondeur et de frivolité».
«Il pouvait écrire des chansons extrêmement sensibles, extrêmement humaines et, en même temps, c'était un petit peu un cabotin. Les gens qui l'ont côtoyé disent à quel point il était drôle. Et c'est ça le souvenir aussi qu'il faut garder. Bien sûr qu'on pleure aujourd'hui le départ de Jean-Pierre. Mais il faut aussi se souvenir de lui avec cet immense sourire dans le visage avec lequel il a mené sa vie. C'était un Jean-Pierre rigolant, toujours prêt à faire de mauvais tours.»